François Berger

écrivain, éditeur, essayiste et conférencier

Ses publications

Découvrez ci-dessous les diverses publications de l’écrivain François Berger en sélectionnant une catégorie :

Les indiennes

Réédition du livre de poésie en prose, paru en 1988 chez Eliane Vernay,
enrichi d’illustrations de l’artiste-peintre Isabelle Breguet
, 2022
Les indiennes: les toiles peintes, la terrasse à l’odeur des fruits mûrs, les chaises blanches de l’été, la petite qui semble avoir grandi depuis ce matin, mais aussi le collier et le billet d’amour, peuplent ce monde où les indienneurs se souviennent d’un jeune homme défilant avec les drapeaux. Tentative de restitution d’un tableau romantique ? Sans doute, et pour notre joie. Mais la démarche du poète vise, avant tout, un autre but : dire que la « vraie vie » n’est point « ailleurs » mais ici, dans notre lieu aux mots les plus simples, le pain, le baiser, où toute promesse s’accomplit. C’est là sa véritable tentative, certes ambitieuse, mais réussie. Et si « demain n’existe pas, pourtant nous y serons comblés. Le bonheur ne nous quitte jamais. Mais souvent distraits nous le cherchons. Il bouge peu, comme la lumière. » Poésie en prose, dont on se plaît à souligner la qualité de la vision et la parfaite cohérence, ce livre de François Berger, publié la première fois en 1988, apparaît comme l’esquisse de sa démarche romanesque menée depuis.

Les indiennes

Réédition du livre de poésie en prose, paru en 1988 chez Eliane Vernay,
enrichi d’illustrations de l’artiste-peintre Isabelle Breguet
, 2022
Les indiennes: les toiles peintes, la terrasse à l’odeur des fruits mûrs, les chaises blanches de l’été, la petite qui semble avoir grandi depuis ce matin, mais aussi le collier et le billet d’amour, peuplent ce monde où les indienneurs se souviennent d’un jeune homme défilant avec les drapeaux. Tentative de restitution d’un tableau romantique ? Sans doute, et pour notre joie. Mais la démarche du poète vise, avant tout, un autre but : dire que la « vraie vie » n’est point « ailleurs » mais ici, dans notre lieu aux mots les plus simples, le pain, le baiser, où toute promesse s’accomplit. C’est là sa véritable tentative, certes ambitieuse, mais réussie. Et si « demain n’existe pas, pourtant nous y serons comblés. Le bonheur ne nous quitte jamais. Mais souvent distraits nous le cherchons. Il bouge peu, comme la lumière. » Poésie en prose, dont on se plaît à souligner la qualité de la vision et la parfaite cohérence, ce livre de François Berger, publié la première fois en 1988, apparaît comme l’esquisse de sa démarche romanesque menée depuis.

Les indiennes

Réédition du livre de poésie en prose paru en 1988 chez Eliane Vernay, Genève
, 2019

Les indiennes

Réédition du livre de poésie en prose paru en 1988 chez Eliane Vernay, Genève
, 2019

Paul Valéry ou rêver tout haut sa connaissance

Préface à Paul Valéry La Crise de l’Esprit et autres textes
, 2019

La Bellezza Riscoperta

Traduction en italien du roman ‘Revenir’
, 2019
ISBN 978-88-7892-363-8

Les pavillons de Salomon

, 2013
ISBN 978-2-8251-4333-9
Un temps amnésique, Maxence se souvient et a peur. Qu’est-ce qui prouve que les souvenirs retrouvés sont bien les siens ? Candidat au poste prestigieux de directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, il est accusé d’avoir tenté de tuer Alban, un collègue ambitieux et jaloux. Ce dernier, dont la candidature n’a pas été retenue, a dénoncé son aventure avec Lucy, une jeune stagiaire. Et si la vraie cause de son crime n’était point celle que l’enquête pénale révèle ? Si tous les personnages ont leur mot à dire, la mémoire apparaît ici comme le personnage principal de ce drame. Tout semble dépendre d’elle durant ce périple déroutant nous menant des salons feutrés de l’O.M.S jusqu’au palais de justice de Genève, en passant par Paris, Marrakech, Djibouti et Sanaa où sa rencontre avec Lucy, un temps disparue, aidera Maxence à découvrir qui elle est vraiment et pourquoi il a attenté à la vie d’Alban.

Revenir

, 2008
ISBN 2-8251-3846-5
Tout se tient dans ce roman, cette saga peut-on dire, où l’action se déroule depuis l’arrivée des réfugiés Hongrois en 1956 jusqu’à aujourd’hui. Un monde qui a profondément changé, comme cette fresque de la maison de Toscane, menacée de disparaître, et qui pourrait réserver bien des surprises. Un style dense et de forts personnages, une histoire pleine de rebondissements, qui se lit d’un trait.

Mariage de plaisir

, 2006
ISBN 2-8251-3666-2
Le Mariage de plaisir est une institution islamique – toujours en vigueur – permettant à un homme et une femme de s’unir temporairement. Jil s’est marié pour un an avec Aïcha, la belle casablancaise dont il cherche à oublier le passé de prostituée. Il en parle à Rosario, son ami éditeur qui voudrait le voir écrire un roman sur la vie de celle-ci.

Aïcha de Jemaa el Fna

Conte oriental paru dans la Revue Autrementdit.
, 2005
Paraissant en Suisse et au Maghreb.

L’amour à Trieste

, 2004
ISBN 2-8251-1881-8
ntoine Fahrni, diplomate et fringant quinquagénaire, reçoit une carte de Trieste de la mystérieuse Adriana, comédienne, qui voudrait le rencontrer. Il ne sait presque rien d’elle. Elle est l’amante de son frère… Une histoire où se mêlent passé et présent, mémoire et oubli, amour et indifférence, au dénouement étonnant.

L’Anneau de sable

, 2001
ISBN 2-8251-1562-2
Je suis musulmane, sans foi, et pute sans remords. J’ai été longtemps chômeuse. Dans ce pays qui valorise le travail et l’argent, on n’est rien sans travail. Et même si je croyais à l’existence de Dieu, je ne le leur dirais pas. Je sais qu’ils s’en ficheraient royalement. Ceux qui disent qu’ils sont croyants ne croient pas vraiment, c’est avant tout sécurisant. Leur dire que je crois, ce serait pour eux un aveu d’allégeance, le signe d’une soumission aux lois, car ce qui les intéresse ce n’est pas la foi, et encore moins la charité, l’amour n’est pas aimé, ce qui les intéresse, c’est la soumission, c’est l’obéissance. Je n’accueillerai pas ma condamnation avec des cris de haine, mais silencieusement, et je me dirai que c’est peut-être une grande chance dans mon malheur. J’aurai le temps d’étudier pour devenir avocate et mon fils sera fier de moi, ce sera ma vengeance devant la dureté de leurs coeurs…

Les indiennes / Pânze indiene

Texte bilingue français-roumain, traduction de Martha Izsak
, 2000
ISBN 973-8169-52-6

Le Voyage de l’Ange

, 1999
ISBN 2-8251-1303-4
En ce temps pascal de la dernière année de notre siècle, Marie Tännler est enceinte et se souvient. Elle a aimé mais n’a jamais dit je t’aime. Fiancée à Otto von Tännler, éminent psychiatre et quelque peu alchimiste, elle décide de partir à la recherche de Max à Salzbourg. Elle veut lui dire je t’aime. Puis elle rentrera, épousera Otto et élèvera son enfant. Mais Max n’est plus Max et sa maison est devenue un étrange lieu de plaisirs. Il n’est pas à Salzbourg. Il est devenu prêtre.

Il Prato / Le Pré

Texte bilingue italien-français Traduction et préface du professeur Gerardo Vacana Deuxième impression 1999
, 1996

Le Jour avant

, 1995
ISBN 2-8251-0685-2
Une ville au bord d’un lac avec devant une presqu’île comme un bras tendu et sa main fermée. Un bras tendu comme une attente. Ou une menace ? Une main fermée comme un mystère. Bé, la jeune écolière, a disparu. Que lui est-il arrivé ? Rentré de Lisbonne, le narrateur serait-il impliqué dans cette disparition ? Il s’interroge. Il parle. Mais peut-on lui faire confiance ? Ne cherche-t-il pas à se dérober ? Est-ce une histoire vraie ou une fiction, un rêve sur fond de culpabilité ? Que sait son amie Francesca ? Et pourquoi n’arrive-t-il pas à la joindre ? Que savent Arnstein, l’antiquaire, ou les soeurs Schoulepnikoff ? Comme dans la tragédie antique, tout se passe en vingt-quatre heures. Pour son premier récit, une étonnante réussite littéraire de François Berger.

Le Repos d’Ariane

, 1990
ISBN 2-8251-1881-8
Le récit possible, qui reste à l’état virtuel, et qui nous propose, pour cette raison même, le plaisir d’imaginer, d’animer, de construire une fable, c’est la matière merveilleuse du Repos d’Ariane. L’art du poète est dans sa science très accomplie de l’expression, utilisant la pauvreté comme un joyau ; et je pense aux fausses naïvetés de Verlaine et de Van Gogh.

Les indiennes

Tentative de restitution d’un tableau romantique
, 1988
Les indiennes: les toiles peintes, la terrasse à l’odeur des fruits mûrs, les chaises blanches de l’été, la petite qui semble avoir grandi depuis ce matin, mais aussi le collier et le billet d’amour, peuplent ce monde où les indienneurs se souviennent d’un jeune homme défilant avec les drapeaux. Tentative de restitution d’un tableau romantique ? Sans doute, et pour notre joie. Mais la démarche du poète vise, avant tout, un autre but : dire que la « vraie vie » n’est point « ailleurs » mais ici, dans notre lieu aux mots les plus simples, le pain, le baiser, où toute promesse s’accomplit. C’est là sa véritable tentative, certes ambitieuse, mais réussie. Et si « demain n’existe pas, pourtant nous y serons comblés. Le bonheur ne nous quitte jamais. Mais souvent distraits nous le cherchons. Il bouge peu, comme la lumière. » Poésie en prose, dont on se plaît à souligner la qualité de la vision et la parfaite cohérence, ce quatrième livre de François Berger est d’une expression plus narrative que les précédents, et apparaît comme l’esquisse d’une démarche romanesque menée depuis peu.

Gestes du Veilleur

, 1984
Ces Gestes du veilleur sont ceux du guet, de la vigilance, du refus de sombrer dans l’indifférence ou l’oubli. Dans une poésie forte, simple, immédiate, François Berger parvient à restituer en nous ce regard du premier instant, dans sa fraîcheur et son bonheur d’être. Relation au monde, crainte d’en être séparé: la poésie est présence, conscience, expression de ce qui est sans voix et pourtant retentit en nous.

Le Pré

, 1986
Le pré: un paradis d’avant la faute. L’amour s’y accomplit dans la contemplation silencieuse de l’être chéri, à la fois proche dans la maison de tous les jours et comme inaccessible. Les arbres, les bêtes, les fruits peuplent ce monde fragile et pur sous les étoiles où surviennent miracles et métamorphoses. Aucun langage n’est plus candide, plus transparent que celui de François Berger; aucun cependant n’enferme plus de merveilles, d’inattendu, chaque image dévoilant une vérité secrète que la métaphore aussitôt rend évidente et qui possède le pouvoir de vous étreindre le coeur. Un poète de la même famille qu’Yves Bonnefoy, Philippe Jaccottet et Anne Perrier.

Mémoire d’Anges

, 1981
ISBN 2-8252-0436-6