François Berger remet à l’honneur Paul Valéry. Académicien, poète glorieux, amoureux passionné et prosateur à la langue superbe, son analyse de la fin des civilisations conserve une étonnante actualité.
Au lendemain de la Grande Guerre parut la Crise de l’Esprit, de Valéry, dont la phrase inaugurale est demeurée célèbre : Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. La Méditerranée aura été déterminante dans la construction de l’esprit européen. Mais qu’en est-il aujourd’hui de la vision du poète-philosophe dans cette Europe en crise et face à un monde en pleine mutation ? Occasion aussi de découvrir ou redécouvrir, par quelques projections, un aspect moins connu de Valéry qui fut également peintre, dessinateur et aquarelliste.
Né à Neuchâtel, François Berger y a étudié le droit puis l’histoire de l’art à l’université de Vienne. Avocat, poète, écrivain, membre de la Société européenne de culture, il fait également partie d’associations d’écrivaines et écrivains. En 2017 il a fondé sa propre maison d’éditions, Soleil d’encre (https://www.francois-berger.ch/index.php/l-editeur) dont le but principal est la réédition de grands textes littéraires oubliés ou insuffisamment connus.
Depuis 2019, il se consacre essentiellement à ses activités d’écrivain et d’éditeur tout en collaborant à divers journaux comme critique littéraire et essayiste.