Une ville au bord d’un lac avec devant une presqu’île comme un bras tendu et sa main fermée.
Un bras tendu comme une attente. Ou une menace ? Une main fermée comme un mystère.
Bé, la jeune écolière, a disparu. Que lui est-il arrivé ? Rentré de Lisbonne, le narrateur serait-il impliqué dans cette disparition ? Il s’interroge. Il parle. Mais peut-on lui faire confiance ? Ne cherche-t-il pas à se dérober ? Est-ce une histoire vraie ou une fiction, un rêve sur fond de culpabilité ? Que sait son amie Francesca ? Et pourquoi n’arrive-t-il pas à la joindre ? Que savent Arnstein, l’antiquaire, ou les soeurs Schoulepnikoff ?
Comme dans la tragédie antique, tout se passe en vingt-quatre heures. Pour son premier récit, une étonnante réussite littéraire de François Berger.